- brochage
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brochage [ brɔʃaʒ ] n. m.• 1822; de brocher1 ♦ Action, manière de brocher (les feuilles imprimées). ⇒ reliure.2 ♦ Procédé de tissage des étoffes brochées.3 ♦ Techn. Méthode d'usinage de pièces métalliques, utilisant une broche, pour usiner ou calibrer des trous, des profils extérieurs.4 ♦ Chir. Contention d'une fracture à l'aide de broches.
● brochage nom masculin Action de brocher les livres ; résultat de cette action. [Le brochage comprend la pliure, l'assemblage, l'encartage, la couture et la couvrure.] Méthode de travail des métaux, utilisée pour usiner ou calibrer des trous de forme particulière ou des profils extérieurs au moyen d'une broche. Procédé de tissage permettant de détacher, sur un tissu de fond, certains motifs décoratifs, à l'aide de trames supplémentaires. ● brochage (synonymes) nom masculin Action de brocher les livres ; résultat de cette action.Synonymes :- brochurebrochagen. m.d1./d Action de brocher un livre (suite d'opérations comportant le pliage, l'assemblage, la couture, la pose de la couverture et le massicotage); résultat de cette action.d2./d Procédé de tissage permettant de former dans l'étoffe des dessins en relief.⇒BROCHAGE, subst. masc.A.— TECHNOLOGIE1. IMPRIM. Action d'assembler, de coudre ensemble les feuilles d'un livre; résultat de cette action. Atelier de brochage :• 1. ... précautionneusement il coupa les ficelles du brochage, détacha les premiers cahiers, et tendit toute la partie du livre qu'il avait déjà lue, à sa jeune femme, qui se plongea tout aussitôt dans sa lecture.GIDE, Journal, 1930, p. 966.• 2. L'impression et les opérations techniques de mise en page, brochage, reliure, sont confiées soit à la Tipografia Dello Stato, soit à des entreprises privées.La Civilisation écrite, 1939, p. 1615.2. TISS. Procédé permettant d'orner un tissu uni de dessins en relief qui paraissent rebrodés (cf. broché, ée, II 3). Un liseré de la couleur du brochage (L'Observateur des modes, 15 sept. 1822, p. 408).B.— MÉD. ,,Contention d'une fracture à l'aide de broches métalliques`` (Méd. Biol. t. 1 1970; cf. broche A2).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1822, 15 sept. tiss., supra A 2; 2. 1835 impr. (Ac.). Dér. de brocher; suff. -age. Fréq. abs. littér. :4.1. brochage [bʀɔʃaʒ] n. m.ÉTYM. 1822; de brocher.❖1 Techn. Procédé de tissage permettant de former des ornements sur le fond uni de l'étoffe. ⇒ Brocart, brocatelle. — Ces dessins. || Un brochage d'or, d'argent.2 a (1835). Action, manière de brocher (les feuilles imprimées). ⇒ Brochure, reliure. || Opérations constituant le brochage. ⇒ Assemblage, chaînette, couture, ébarbage. || Un atelier de brochage. || Le brochage succède au pliage en cahiers.b Assemblage qui maintient des feuilles brochées.0 (…) il coupa les ficelles du brochage, détacha les premiers cahiers (du livre) […]Gide, Journal, 9 janv. 1930.3 Techn. Opération consistant à inciser la peau d'une bête abattue, avant de la bouffer (→ 1. Bouffer, B.).4 Techn. Usinage d'un trou à l'aide d'une broche.————————2. brochage [bʀɔʃaʒ] n. m.ÉTYM. XXe; de broche, I., 2.❖♦ Chir. Contention d'une fracture au moyen de broches.➪ tableau Lexique de la chirurgie.
Encyclopédie Universelle. 2012.
